A l’échelle de Paris qui ambitionne la neutralité carbone à horizon 2050, le Plan Climat de la Ville prévoit un premier cap de réduction de la consommation d’énergie du territoire de 35% d’ici 2030 (par rapport à 2004) avec une part de l’énergie finale consommée d’origine renouvelable et de récupération à hauteur de 45% dont 10% produite localement. Pour cet hiver, la Villemet en place des première séries de mesures pour viser l'objectif de 10% d'économie demandé au niveaux national et invite à d'autres mesures à l'échelle du territoire issues d'une nécessaire concertation.
C'est dans ce sens que la CPCU s'engage, à travers la transformation du réseau de chauffage urbain parisien et le verdissement continue de sa chaleur.
La CPCU utilise 7 sources d’énergies différentes, majoritairement renouvelables et de récupération pour produire la chaleur du réseau. Elle peut ainsi moduler les parts de consommation de chacune d’entre elles pour assurer la production de chaleur et augmenter progressivement la part des énergies vertes.
De l'ordre de 40%, la valorisation énergétique locale des déchets ménagers du SYCTOM constitue la principale source de chaleur du réseau. Cette source étant garantie, elle constitue une assurance de continuité de fourniture.
Pour cet hiver, nos approvisionnements en biomasse solide (granulés de bois) et en gaz ont été sécurisés auprès de l'ensemble de nos fournisseurs.