Coup double : grâce à deux boucles d’eau chaude, la CPCU étend le réseau de chaleur dans le XXème

La Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain démarre actuellement des travaux d’extension du réseau vapeur depuis une amorce existante située sur l’avenue de la Porte de Bagnolet dans le XXème arrondissement. Une sous-station d’échange vapeur/eau chaude, d’une capacité de 20 MW et située sur le terrain de la ZAC Python-Duvernois (aménageur : SEMAPA), alimentera deux boucles d’eau chaude.

La première boucle d'eau chaude, d’une puissance de 5MW et longue de 730 mètres, alimentera tous les nouveaux bâtiments de la ZAC Python-Duvernois avec une eau à basse température, variant entre 65°C et 85°C. Cette température est adaptée aux faibles consommations énergétiques des futurs bâtiments de l'écoquartier. Par an, ces bâtiments bénéficieront  d’environ 5 GWh de chaleur majoritairement produite à partir d’énergies renouvelables et de récupération.

© VECTUEL / SEMAPA

 

La seconde boucle d'eau chaude, d'une puissance de 15 MW et subventionnée à hauteur de 1,3 millions d’euros par la Métropole du Grand Paris, facilitera l'expansion du réseau de chaleur pour les bâtiments existants environnants actuellement chauffés par des chaudières à gaz.

En tout, 8 futurs clients seront raccordés entre la Porte de Bagnolet et la Porte de Vincennes, parmi lesquels des ensembles de logements sociaux et des équipements municipaux :

  • L’ensemble Paris Habitat Porte de Montreuil Sud : 360 logements
  • L’ensemble Paris Habitat Square du Var : 420 logements
  • L’ensemble CDC habitat Porte de Vincennes : 200 logements
  • Le centre Sportif Louis Lumière
  • Le groupe Scolaire Eugène Reisz
  • Le groupe scolaire et centre sportif Maryse Hilsz
  • Deux ensembles de logements sociaux seront également raccordés sur le réseau vapeur.

À cette occasion, la CPCU s’est rapprochée de l’Entreprise à But d’Emploi (EBE) La Compagnie du 20ème pour déployer un service de médiation sur le chantier.

Cette collaboration permettra d’informer clients, commerçants et riverains alentours sur la nature des travaux, leur durée et leur impact. Composées d’habitants du quartier, les équipes de médiateurs seront disponibles et accessibles pour répondre à  toutes les questions et préoccupations; car qui connaît mieux nos rues que celles et ceux qui y vivent au quotidien ?