Dans le cadre du plan de sobriété énergétique lancé par le gouvernement à l’automne 2022, l’État, qui se veut exemplaire pour diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre de ses bâtiments, a sélectionné 1 000 projets de réductions rapide des émissions. Parmi eux, celui du Palais de Chaillot qui va ainsi substituer un raccordement au réseau de chaleur de la Ville de Paris à ses chaudières à gaz.
Grâce au mix énergétique de la chaleur produite par la CPCU, majoritairement issue d’énergies locales renouvelables et de récupération, cette nouvelle installation va générer une baisse des émissions de CO2 de 520 tonnes par an dès 2024.
Pour répondre à ce délai de mise en service et pour limiter l’impact du chantier de construction du réseau sur la voirie, la CPCU avec ses partenaires et les services techniques de la Ville se mobilisent pour optimiser le temps de travaux : trois équipes réalisent en simultané la construction du réseau au long d’un tracé de 360 mètres de canalisations depuis le réseau principal rue de Longchamp jusqu’au Palais avenue du Président Wilson via la rue de Lübeck.
La neutralisation par les services de la Ville de la contre-allée avenue du Président Wilson pour faciliter la circulation et les opérations des engins de chantier permet de limiter l’impact des travaux sur la circulation dans ce quartier résidentiel et très touristique. Les emprises chantiers sont équipées du dispositif Ecosite de poubelles de tri trois flux, invitant ainsi les passants à contribuer à la propreté du chantier.
Dans cette réalisation remarquable, les canalisations seront protégées par du béton armé « très bas carbone » CEMEX qui remplace le composant principal habituel par des matériaux recyclés des industries métallurgique et électrique. 120 m3 de ce béton très bas carbone sont nécessaires à la réalisation du caniveau sur ce chantier. Il permet de réduire jusqu’à 60 % les émissions de CO2 (soit 12 tonnes pour 120m3) par rapport à la fabrication d’un béton traditionnel.
