Le calcul du Diagnostic de Performance Energétique (DPE), prend maintenant en compte les émissions de gaz à effet de serre en plus de la consommation énergétique. Les passoires thermiques (étiquettes G, F et E) ne pourront plus être louées - respectivement - à partir de 2025, 2028 et 2034.
Cet exemple démontre qu’il est possible d'atteindre une étiquette très performante, même en passant d’un vecteur électrique à un vecteur thermique comme un réseau de chaleur.
La double grille de lecture du calcul DPE nous incite à aller chercher des vecteurs énergétiques qui sont décarbonés, au-delà des solutions classiques fonctionnant à l’électricité.
En passant d’un système au gaz à l’énergie d’un réseau de chaleur avec des énergies renouvelables et de récupération, le gain en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre est important. Et en termes de consommation d'énergie finale, on reste à peu près constant.
A l’inverse, en passant à l’électricité, bien que le gain sur les émissions de GES soit également important, les consommations d’énergies (conversion énergie finale / énergie primaire) et les charges locatives pourraient se retrouver augmentées.
Nous cherchons donc un vecteur d'énergie qui permet également de maintenir une note carbone satisfaisante compte tenu de cette double grille de notation énergie primaire / émissions de GES. Le Réseau de Chaleur Urbain de Paris permet de remplir toutes les cases.