Gecina a une stratégie volontariste de réduction drastique de ses émissions de gaz à effet de serre à horizon 2030. Courant 2022, nous avons lancé un plan de sobriété énergétique visant une réduction rapide et significative de la consommation d’énergie sur les immeubles de notre patrimoine. Dans ce cadre, Gecina s’est dotée de plusieurs milliers de sondes permettant d’ajuster les modalités d’exploitation de chaque immeuble en temps réel, afin d’en optimiser la performance énergétique.
Parallèlement, nous avons mis en place un programme d’accompagnement de nos locataires vers l’utilisation plus sobre de leurs bureaux. Pour encourager la sobriété énergétique dans leurs usages, nous avons créé une « task force » dont le but est d’analyser le fonctionnement des installations, d’identifier des économies d’énergie et d’étudier les usages de nos clients. Une quinzaine de bonnes pratiques en ont découlé. Pour les bureaux par exemple, des programmes de chauffe ont été créés pour s’adapter selon l’occupation des lieux ; pour supprimer l’eau chaude dans certains sanitaires, ou encore limiter l’éclairage dans les parkings ; etc. Au sein de notre portefeuille de logements, le déploiement de la télérelève se poursuit pour un meilleur pilotage de la consommation énergétique.
Pour mettre en œuvre ces bonnes pratiques, nous réunissons pendant 48 heures nos différents prestataires (maintenance, gestion de l'énergie, GTB) ainsi que les usagers de l’immeuble concerné, afin d’identifier des points d’amélioration et de les sensibiliser. L’objectif étant de comprendre leurs habitudes afin de minimiser l'impact sur leur confort et d’obtenir une adhésion réelle pour éviter l’effet rebond. A la suite de ces 48 heures, nous établissons une liste d'actions à mettre en œuvre.
Ces mesures sont à la fois simples et difficiles, car elles nécessitent un changement des habitudes et une implication de tous les acteurs. Elles ont déjà permis d'importantes économies. En 2023, sur le patrimoine tertiaire où Gecina gère directement les équipements techniques consommateurs d’énergie,
la consommation moyenne d’énergie est ainsi réduite de – 10 %, contribuant ainsi à la réduction des émissions carbone de – 20 % en un an. Ces résultats démontrent l’efficacité de notre plan.
En ce qui concerne le Réseau de Chaleur Urbain de la ville de Paris, une attention particulière est portée sur les variations de température (delta T). Nous cherchons à optimiser la récupération de chaleur sur la vapeur utilisée. Jusqu’à présent, nos efforts ont donné d'excellents résultats, mais il est crucial de maintenir cette dynamique à long terme.
C’est en multipliant ce type d’initiatives que nous pourrons à terme mieux orienter les investissements, par exemple vers ce qui ne peut pas être traité par un changement d'usage de l’immeuble.