La rénovation seventies du toit terrasse de Grenelle

Le toit-terrasse de la centrale de production de chaleur de Grenelle au pied de la célèbre cheminée du front de Seine date du début des années 70. Il fait aujourd’hui l’objet d’une complète rénovation aux finitions inspirées des lignes psychédéliques d’origine.

C’est Catherine Stahly-Mougin, la fille du sculpteur François Stahly à l’origine de la cheminée de Grenelle qui conçoit le toit terrasse du bâtiment, agrémenté d’un jardin aquatique. Les deux ouvrages répondaient alors à la demande des autorités municipales fermement opposées à tout ce qui pouvait ressembler à de l'architecture industrielle.

Les années passant, le jardin s’est détérioré. L’absence de regards d’eaux pluviales et les défauts d’étanchéité ont provoqué des infiltrations issues des eaux stagnantes des bassins bien que vidés en 1995. Terne paysage à l’heure des jardins zen et des potagers urbains en toiture, il a fait l’objet cette année d’une réhabilitation complète : allègement de la structure, réfection de l’étanchéité, création d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales, pose de garde-corps, éclairage, …

Respectueuse de l’histoire des lieux et attentive à l’intégration du bâtiment au quartier, la CPCU s’est attachée à faire refaire les parements en reproduisant le dessin d’origine aux lignes courbes et variations des reliefs, emblématiques des seventies. Bordés de béton blanc, les espaces sont recouvert de substrat et ensemencés d’herbes et de fleurs sauvages afin de favoriser la biodiversité. Ainsi  réaménagé et fraichement planté, le jardin inspire de nouveau la sérénité et offre un prolongement harmonieux à la ferme urbaine installée sur le toit voisin.

Les travaux en chiffres :

  • 4000 m² de surface
  • 12 mois de chantier
  • 2000 T de gravas et terres extraits
  • 240 T de béton blanc
  • 140 T de substrat
  • 85 kilo de semi