La concertation a mobilisé pas moins de 75 000 visiteurs et nous en retenons plusieurs enseignements.
Premièrement, elle a mis en lumière une perception positive des réseaux de chaleur, à hauteur de plus de 80%. Les réseaux de chaleur sont jugés comme une alternative pertinente aux chaudières gaz et fioul grâce aux émissions de gaz à effet de serre réduites que permet l'usage d'énergies renouvelables et de récupération.
En revanche, la concertation confirme qu'il faut continuer à informer : les citoyens s'interrogent sur le degré de maturité de ce mode de chauffage, sur son mode de fonctionnement, sur les bâtiments et territoires concernés.
Un certain nombre d'idées reçues circulent également, que ce soit sur les réseaux de chaleur ou sur les énergies renouvelables de manière plus générale. Nous avions connaissance de certaines d'entre elles, mais pas de toutes. A titre d'exemple, nous avons été étonnés de constater de nombreuses inquiétudes injustifiées concernant l'impact de la géothermie profonde sur les ressources en eau potable.
Enfin, la concertation fait ressortir la demande d'une transparence et d’une lisibilité plus importante sur les tarifs, ce qui constitue un vrai sujet sur lequel nous continuerons de travailler avec la filière et les syndicats.