La répartition entre ces mode de chauffage s’effectue à Paris en fonction de l’année de construction du bâtiment, du type de logements (collectif ou individuel), des influences environnementales ainsi que des réglementations.
Mais alors, comment les Parisiens se décident-ils entre un chauffage collectif et individuel ?
À Paris, les immeubles anciens sont pour la plupart équipés d’un chauffage collectif. Tous les occupants règlent leur consommation d’énergie via les charges de copropriété. Un prestataire se charge de l’entretien de la chaudière ou de l’échangeur thermique (dans le cas du réseau de chaleur) pour l’ensemble de la copropriété. L’inconvénient majeur ? Les logements ne peuvent pas bénéficier de la chaleur avant la date de mise en service légale du chauffage collectif, fixée au 15 octobre. De plus, l’installation peut présenter des dysfonctionnements ayant pour effet la surchauffe de certains logements tandis que d’autres peuvent manquer de quelques degrés.
Le chauffage individuel donne la priorité au confort et permet de maîtriser sa propre consommation et d’optimiser son installation. Disposer d’un chauffage individuel, c’est pouvoir se chauffer quand on veut, choisir librement son fournisseur d’énergie et le prestataire pour l’entretien des appareils de chauffage. Entretien le plus souvent simple et rapide.
Cependant, le prix de l’énergie et de l’entretien des installations sont plus élevés et la consommation est variable d’un logement à l’autre, à fournisseur identique, en fonction de l’exposition et de la localisation du logement dans l’immeuble.