La CPCU est le délégataire du service public de fourniture de chaleur pour la Ville de Paris. À ce titre, nos équipes conduisent 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 un réseau souterrain d’ouvrages et de canalisations qui livrent l’énergie nécessaire au chauffage et à l’eau chaude de 425 000 équivalents logements parisiens et de 16 villes voisines.
Nous exploitons un réseau de canalisations interconnectées qui s’étend actuellement sur plus de 525 kilomètres. Il se compose en souterrain d’un réseau vapeur principal et de 30 boucles de réseau d’eau chaude. L’ensemble alimente ainsi en chaleur 6000 points de livraison pour le chauffage et l’eau chaude de nos clients.
Nos équipes conduisent, surveillent et assurent la maintenance de ces 525 km de doubles canalisations et des 800 ouvrages souterrains en continu toute l’année et depuis 95 ans. Au quotidien, ce sont près de 200 collaborateurs qui interviennent sur le réseau afin de contrôler son bon fonctionnement, réaliser des manœuvres ou des travaux d’entretien et d’extension.
Depuis sa création en 1927, l’histoire de la CPCU est intimement liée à celle de Paris. Se développant au fil des années dans les sous-sols de la ville pour fournir de la chaleur, le réseau s’est adapté depuis 95 ans aux besoins des Parisiens.
Le Baron Empain, investisseur au service de la modernisation de Paris fonde à travers le Groupe Empain-Schneider, le Métropolitain et la Compagnie Française du Chauffage Urbain.
la Ville de Paris et la CFCU devenue CPCU, Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, signent une convention pour la distribution de chaleur à Paris. La CPCU préchauffe les trains au départ de la Gare de Lyon à partir de la centrale électrique de Bercy convertie à la production de vapeur.
Les plus grands bâtiments administratifs comme l’Hôtel de Ville, le Conseil d’Etat, les bureaux de la RATP, de nombreux monuments prestigieux comme le Louvre et le Palais Royal ainsi que les grands magasins se raccordent au réseau de chaleur qui mesure 13 km.
L’incinérateur des déchets ménagers et la centrale électrique d’Ivry-sur-Seine approvisionnent désormais le réseau qui continue de s’étendre. Face aux désagréments du charbon et du bois, pollution, encombrements et incendies, la CPCU devient peu à peu une solution de chauffage plus simple et plus sûre.
L’incinérateur des déchets ménagers de Saint-Ouen alimente le réseau en chaleur. 28% de la vapeur est désormais récupérée. Le réseau compte alors 4 sources de production (Bercy, Ivry, Grenelle et Saint-Ouen) et mesure 50 kilomètres au cœur de Paris, essentiellement 1er, 4è, 5è et 6è arrondissement.
La construction immobilière est une priorité, il faut satisfaire les besoins d’une population croissante et lui offrir le confort moderne. La croissance du réseau de chaleur suit celle de l’immobilier en mettant à disposition une énergie fiable et économique. Il mesure 62 km et totalise 1100 clients.
La chaufferie de Grenelle en front de Seine se dote de sa célèbre cheminée. Dessinée par l’architecte François Stahly, elle mesure 137 mètres de haut et devient le 4è bâtiment le plus haut de Paris après la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse et le Concorde Lafayette. Elle accueillera tous les printemps de 2011 à 2018 des couples de Faucons Pèlerins.
La CPCU exploite désormais 6 sites de production de chaleur pour son réseau qui atteint 193 km. Les 10 années suivantes seront consacrées à moderniser l’appareil de production et diversifier les sources d’énergie.
La première salle de supervision du réseau est installée dans les locaux de Bercy pour coordonner la production et la distribution d’énergie et conduire le réseau. Parallèlement, la CPCU met en place la télésurveillance des postes de livraison avec des relevés à distance de comptage d’énergie.
Une puissante seconde chaufferie est construite sur le site de Saint-Ouen ainsi qu’une canalisation géante dans le nord-ouest de Paris, ce qui permet à la CPCU de partir à conquête de l’ouest parisien : 8è, 16è et 17è arrondissements. Au 1er janvier 1990, le réseau totalise 330 km et la CPCU compte 3000 clients.
La CPCU s’engage dans une démarche de certification environnementale ISO 14001 et met en route 2 unités de cogénération de 125 MW à Saint-Ouen et Vitry qui produisent simultanément de la chaleur pour le réseau de chauffage urbain et de l’électricité distribuée sur le réseau EDF. Avec 415 km de réseau, La CPCU est 3è réseau vapeur du monde après New York et Moscou.
Le protocole de Kyoto est signé avec l’entrée en vigueur des quotas de CO2. La qualité de l’air devient une préoccupation majeure en Ile-de-France où les habitants se soucient de vivre sur leur territoire sans risque pour leur santé. La CPCU publie son 1er rapport de Développement Durable.
La CPCU profite du prolongement du tramway T3 à l’est de Paris qui nécessite un déplacement de ses canalisations pour mener des travaux d’une envergure exceptionnelle et construire 7 km de réseaux pour accéder, au-delà des 12, 19 et 20è arrondissements, aux villes du nord-est de la première couronne parisienne : Montreuil, Pantin, Pré-St-Gervais et Bagnolet.
Les 50% d’EnR sont atteints dans le mix énergétique grâce à l’introduction de la biomasse comme combustible sur le site de Saint-Ouen et la conversion de 5 chaufferies du fioul lourd au gaz et aux bio combustibles liquides, pour des bénéfices environnementaux considérables.
La CPCU inaugure son premier réseau de chaleur autonome pour chauffer le quartier Chapelle International dans le 18è arrondissement de Paris, notamment à partir des calories du data center de ville de Paris et d’une chaufferie locale au gaz naturel et biogaz.
Le réseau s’étend sur 525 km pour chauffer plus d’un million de Parisiens et 16 communes voisines. Désengagé du charbon et alimenté par 3 unités du Syctom qui fournissent 40% de la chaleur et 8 sites de production, il se développe en proposant des solutions qui répondent à des demandes énergétiques diverses en tenant compte des caractéristiques locales des quartiers qu’il dessert.